Wiriehorn alias Galmschiebe

Du 25 janvier 2020

Au vu des rares chutes de neiges dans notre région, une sortie dans le Jura n’a pas été possible. Le risque d’avalanches retombé en niveau un, nous a permis de nous déplacer au Diemtigtal.

C’est par un dimanche annoncé radieux, que douze clubistes ou ami/es se sont donnés rendez-vous au restaurant Hirschen à Oey pour s’offrir les pentes du Wiriehorn.

Au parking du départ des installations du Wiriehorn nous avons formé deux groupes. Certains ont profité des 400 premiers mètres de dénivelée positive en télésiège du Nüegg, pendant que d’autres ont testé l’adhérence des peaux sur la glace vive du bas des pistes fraîchement damées…

Le premier rec franchi par les seconds, ils ont quitté les pistes pour continuer leur chemin dans un « pâturage » en direction de Homad. Peu à peu ils sont revenus sur le premier groupe qui avait un peu d’avance. C’est ensemble, chacun à son rythme que nous avons attaqué les conversions musclées qui nous ont amenés au col qui sépare le Bodeflue du Wiriegrabe, et suite à cet effort une première pause s’est imposée.

Le départ pour la seconde portion de notre ascension qui nous a amenés au sommet s’est fait sous le soleil, d’une façon anarchique, par petits groupes formant un serpent de clubistes…

Arrivés au sommet, ne résistant pas à l’appel de la belle pente poudreuse, David a testé la première partie de cette magnifique descente qui nous attendait… Pendant ce temps, les autres, avons profité de ce radieux soleil pour nous installer à côté du cairn et sortir nos pique-nique.

Grâce à cette reconnaissance, nous avons pu profiter du meilleur endroit pour descendre : une accumulation suite aux vents des jours précédents, nous a offert une neige suffisamment profonde et légère pour nous permettre de descendre jusqu’à la loge du Wirie, sans toucher trop de cailloux ! La neige était poudreuse, un vrai plaisir !
Il nous a ensuite fallu recoller les peaux pour nous rendre dans la bonne vallée, celle du Bodeflue. C’est sous un soleil de plomb que nous avons avalé ces cent cinquante derniers mètres de dénivelées.
De là, la magnifique pente, bien raide sur laquelle nous avions pu entraîner nos conversions à l’aller, nous a offert une magnifique descente dans une neige encore poudreuse avant de rejoindre le secteur d’Homad avec une neige de printemps, puis une dernière portion finissant sur les pistes dures comme du béton à se faire sortir les plombages.

Pour finir la journée, nous nous sommes retrouvés au restaurant du Hirschen à Oey pour un dernier verre avant de rejoindre nos chaumières…ou pas tout de suite…

Merci à Anne-Claude qui avait reconnu cette course la même semaine de nous l’avoir fait découvrir, et à toute l’équipe pour cette magnifique journée passée en votre compagnie.

Céline et Daniel

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