De l’Or dans les pommes de pin…; ou dans le capitule du tournesol

M. Bueche – culture et environnement

L’étude des nombres a toujours intéressé les hommes, dans les cultures égyptiennes, babyloniennes, indiennes ou chinoises, ainsi que chez les Grecs, puis en ltalie. Entre autres, au XIIème siècle, Leonardo Fibonacci établit une suite de nombres : L, 1, 2, 3, 5, 8,13, 21, 34, 55, 89,… où chaque nombre est la somme des deux précédents, jusqu’à l’infini.

En calculant {…à vos calculettes) le rapport de proportion entre chaque nombre et celui qui le précède, on obtient 1/1=1 ; 2/1=2 ; 3/2=1,5 ; 5/3=1,66 ; 8/5= 1,6  ;13/8=1,6 ;… 34/21=7,619 ; etc… Peu à peu, on se rapproche du mythique nombre d’or Phi : 1,618034… qui se retrouve dans de nombreuses réalisations humaines (architecture, peinture, graphisme,…).

Plus étonnant encore, il apparaît spontanément dans les structures naturelles : écailles des carapaces de tortue, arrangement des feuilles sur une tige, disposition spiralée des feuilles d’artichaut ou encore proportions dans le corps humain (voir les croquis de Léonard de Vinci).

Ainsi, il est possible d’observer ses dispositions dans des objets végétaux familiers, comme par exemple, dans la disposition de graines de tournesol sur le capitule floral ou dans celle des écailles de pin. Cette structure en doubles spirales inversées permet une occupation optimale de la surface : les graines ou les écailles s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres. Ainsi, pour le tournesol on en dénombre 21 dans un sens et 34 dans l’autre et pour la pomme de pin : 8 dans un sens et 13 dans l’autre. Ces couples de nombre se retrouve dans la suite de Fibonacci et par voie de conséquence, annoncent le nombre d’or !

Cône de pin maritime : à droite 8 écailles, à gauche 13 écailles.

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