Alpiglemähre (2040m) et Ochsen (2188m)

Du 23 février 2019

Beau et chaud.

11 participants : Céline Bourquin et Dan Lehmann (organisateurs), Michel Glardon, Philippe Gasser, Pierre Ochsenbein, Didier Mettler, Anne-Claude Rueff, Manuel Hennet, Jérôme et Isabelle Vicenzi, Nathalie Griggio Weibel.

1ère sortie avec le CAS pour la rédactrice de ce texte.

Départ de Tavannes à 6h40. Arrêt incontournable pour Philippe, Michel et Pierre à l’hôtel des Alpes de Düdingen pour un café où l’on retrouve Isabelle, Jérôme et Didier. Le resto n’a plus de « Nussgipfeli » pour Dan.

Départ à 9h00 pour l’ascension de l’Alpiglemähre. Céline teste chaque DVA. Le 1er km à plat permet un bon échauffement.
Vers le 2ème km, on enlève une couche d’habits et on installe les couteaux. Céline et Dan m’initient aux conversions que je ne maîtrise encore pas bien. Après quelques conversions, la confiance s’installe un peu trop vite et je fais une petite chute. Dan me rassure et je repars en ayant compris au fond de moi la leçon. On ne se précipite pas !

L’ascension se passe sans anicroches, chacun à son rythme. La neige s’est transformée avec la venue du soleil et les couteaux sécurisent la montée. Le manque de neige nous oblige à porter les skis les 20 dernières minutes avant le sommet. L’équipe s’exécute avec le sourire.

Au sommet, petit incident pour moi. Malgré mes stoppeurs, mon ski m’échappe et dévale la pente à toute vitesse, fait un bond et disparait. Tout le monde s’inquiète pour des éventuels randonneurs qui pourraient se trouver en dessous. Fort heureusement, mon ski s’arrête en contre-bas et Manu le récupère avec quelques sauts de jambes. Merci à lui.

Mon inexpérience m’a appris qu’il fallait installer correctement ses skis, fixations contre le sol, pour éviter ce genre de soucis.

Après analyse de la pente et de toutes les questions techniques, descente puis ascension du Ochsen, à nouveau chacun à son rythme.

La pente se situe en plein soleil, il fait chaud mais que c’est beau ! Pour ma part, l’inclinaison de la pente des derniers mètres n’ont pas été faciles et j’ai ressenti un certain stress en me retrouvant au milieu de cette immense bande blanche.

Arrivée au sommet, la joie est immense, la vue exceptionnelle, l’ambiance fort sympathique. On pique-nique. Chacun félicite l’autre. Que la Suisse est belle !

La descente se déroule bien, avec une neige facile à skier (pour ceux qui maîtrisent parfaitement la descente) et même un mini passage dans la poudre. Les cris de bonheur font chaud au cœur.

Avant d’arriver aux voitures, traversées impressionnantes de deux avalanches. A couper le souffle !

Nouvel arrêt pour récupérer les voitures à l’hôtel des Alpes tant apprécié par Pierre pour partager un moment de convivialité, accompagnée d’anecdotes très amusantes.

Pour terminer, je suis heureuse que l’utilisation de l’ancien matériel d’Anne-Claude lui ait permis d’aller jusqu’au bout sans trop souffrir de sa blessure, que Pierre Ochsenbein ait pu signer le livre d’or imaginaire au sommet de « son Ochsen 😊 » et que Didier ait pu observer son Chasseral qui lui manque tant depuis son déménagement dans le canton de Fribourg. Merci à Céline pour son sourire permanent. Je relève encore que l’ensemble de l’équipe à veiller l’un sur l’autre dans une ambiance très agréable et détendue, tout en gardant son sérieux qu’impose la montagne. Quant aux bouquetins Manu et Dan, leur humour fut très apprécié.

Merci à toute l’équipe pour cette magnifique sortie et pour la bienveillante attention que vous m’avez vouée. A refaire !

Nathalie Griggio Weibel, Malleray

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