Grimpe en Valais
Du 30 mai au 2 juin 2019
Ce fut une superbe fin de semaine où la grimpe et le beau temps avaient pu pactiser. Les membres présents, clubistes ou non, étaient Georges et Belette, Carine et Gigi, Jeff, Monique et Aurore, Boris et Françoise, Hans-Peter, Jürg et Alessio, ainsi que des amis valaisans de Sion, Christophe et Auréliane. L’intergénérationnel est dans l’air du temps et ça fonctionne bien, même au club alpin ! Toutes les catégories d’âges (depuis l’OJ jusqu’aux retraités) étaient représentées ! Il y avait également tout plein de catégories de grimpeurs: les poseurs de corde, les siesteuses, les assureurs, les ouvreuses de voies…
Initialement, les organisateurs (Gigi et Carine) avaient prévu de grimper sur les voies de Finale, en Italie, mais la sortie s’est retrouvée déplacée en Valais car certaines consciences écologiques du club ne voulaient pas aller aussi loin pour si peu de temps. Nous sommes donc rabattus en Valais central: 2 fois aux rochers d’Arbaz et 2 fois en dessus de Vétroz à l’Ombre du vent et à la Baie d’Halong (le nom exotique attire la chaleur comme il nous a attiré nous !)
Le premier jour, nous sommes donc allés à Arbaz et avons si bien grimpé que la majorité des grimpeurs ont eu besoin d’aller se détendre les muscles aux bains d’Anzère. Ensuite nous sommes allés ¨déguster¨ une semelle de cheval au restaurant du camping des Flans. Cuisson spécialement choisie par Gigi, il fallait des dents solides. Vendredi après la grimpe à l’Ombre du vent, nous avons continué à faire du sport et sommes allés boire un verre au Cervin. Après cet exploit, nous sommes allés manger à la pizzeria du Pont du Rhône et j’en profite pour lui faire de la pub car c’était DELICIEUX! Les pizzas étaient croustillantes, leur garniture riche, …
Le troisième jour, nous avons grimpé à la baie d’Halong et avons retrouvé sans aller aussi loin la chaleur et la jungle de la Thaïlande. Heureusement que nous étions allés sur le secteur de l’Ombre du vent le jour d’avant car ici, les voies étaient patinées, certaines étaient cachées sous la même végétation luxuriante que l’on trouve sur le continent asiatique. Après avoir fini la grimpe, nous avons réitéré notre exploit de la veille : aller au Cervin pour boire un verre et attendre que l’on puisse aller manger au camping de Bramois. Camping dans lequel la majorité de la troupe dormait.
Et enfin, le dernier jour, nous sommes retournés sur les rochers d’Arbaz car ils crochaient bien et il y avait encore des voies à découvrir. Ainsi, nous avons pu fermer la boucle de ces quatre jours.
Pour finir, je souhaite féliciter les chefs de course car ils ont très bien su jongler avec les différents participants qui venaient un ou deux jour, au milieu ou à la fin du week-end de 4 jours. Ils ont aussi su composer avec les compétences sportives de tout le monde, chacun y a eu du plaisir, des défis à relever et est rentré avec les doigts polis.
Aurore