Hochmatt et Cheval Blanc

Du 14 octobre 2017

Hochmatt 2152m et Cheval Blanc 2147m

Voyage sans histoire de Bienne à Im Fang, l’hôtel restaurant « Zur Hochmat » est ouvert, la course commence bien. Nous, c’est Ovo chocolats et café, alors qu’à une autre table, c’est bières café et petits schnaps!

Correspondant du bulletin Pierre-Pertuis photographiant une poignée de réfugiés climatiques sur un îlot des préalpes fribourgeoises

Une petite route très raide sur environs cinq kilomètres nous amène au Petit Mont à 1390m. De là, c’est à pied pour les touristes que nous sommes. Juste au-dessus, à Schänis nous attaquons le Cheval Blanc par un sentier bien balisé bleu-blanc-bleu et après quelques minutes nous sommes au soleil, douce chaleur et changement de tenue.

Je n’ai jamais fait cette course ce qui est très téméraire pour un chef de course comme moi, qui n’a pas fait de cours ces dernières années. Mais tout correspond à ce que j’ai sur ma carte au 1 :20.000. Merci «map.geo. admin.ch»! J’avais appris à lire les cartes dans les années soixante et il me reste quelques vagues notions, mais il serait grand temps que je refasse un cours si je veux garder mon permis T3-T4. Permis ou pas, nous montons toujours et la dernière partie est bien raide, c’est du T3+.

Petite pause au sommet du Cheval Blanc (sans boire de blanc) et discussion avec des fribourgeois sur la supériorité des fromages de la Gruyère à ceux de l’Emmental ainsi que de la naissance d’un bouquetin albinos que nous avons pu observer il y a deux ans à la Dent de Lys et qui serait le fruit d’un croisement entre un bouquetin et un mouton. Cela nous laisse sceptique. Bref, nous continuons pour atteindre le sommet de la Hochmatt où nous buvons le traditionnel vin blanc (doux) de Monique.

Il parait qu’entre le Cheval Blanc et la Hochmatt on traverse la barrière de rösti, mais je n’ai rien vu. La vue est plus que belle et nous pouvons admirer tout ce que nous avons déjà fait ou pas encore fait dans notre vie. (Ici, je parle pour les fossiles!)

La descente ce fait par un sentier blanc-rouge-blanc, donc plus facile qu’à la montée, pour moi c’est logique, mais peut-être que d’autres mieux formés feraient l’inverse!

Au col de la Hochmatt à 1817m nous faisons encore une petite pause et admirons l’arrivée d’un jeune homme déguisé en cycliste sur un vélomoteur. (Certains appellent cela des VTT électriques, ça fait mieux!). La descente se poursuit, le soleil tape, il fait de plus en plus chaud et tout le monde (ou presque) pense à une bonne pression.

Nous la buvons à Im Fang, toujours au «Zur Hochmatt», dehors, au soleil, autour d’une grande table en bois, super.

Encore un grand merci à André (il sait pourquoi) et à l’automne de l’année prochaine pour un autre sommet dans ces magnifiques Préalpes.

Ont participé à cette folle escapade : Pierre-Louis, Michel, Georges, Monique (Belette), Monique (vin blanc), Jean-François, Lise, André, Evelyne et votre dévoué-gentil écrivain-conteur-chef de course.

P. Carnal

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